Le bilan climatique du mois de juin fait état d’un mois globalement maussade et bien arrosé sur l’intégralité de notre territoire. L’écart à la norme atteint d’ailleurs 126% d’excédent à Saint-Brieuc, station qui enregistrait depuis plusieurs mois des déficits récurrents.
Les températures ont été fluctuantes. On se souvient de la fraîcheur de la première quinzaine qui a accompagné des précipitations régulières et orageuses. Le soleil a souvent fait défaut, ce qui a dépité le moral de bon nombre d’entre nous. Nantes a fait exception avec +23% de soleil par rapport à un mois de juin classique.
On se souviendra moins qu’il avait fait chaud lors du premier week-end du mois mais on oubliera pas qu’il a fait très très chaud entre le 26 et le 29 juin, soit durant une ou deux journée, mais parfois sur une durée de quatre jours consécutifs. C’était le cas à Rennes et Nantes, stations qui ont enregistrées des températures exceptionnelles avec un nouveau record mensuel à Nantes (38,6°C le jeudi 27 juin). Plus près des côtes, la chaleur a été plus éphémère mais parfois intense comme à Lorient avec 33,7°C le jeudi 27 juin et 34,3°C le à Brest . Un record a été établi le vendredi 28 à Dinard-Pleurtuit avec 33,8°C.
On oubliera pas non plus le passage de la tempête Miguel du 7 juin qui a occasionné quelques dégâts et des rafales de 100 à 120 km/h sur les côtes. L’une d’entre elles a atteint 127 km/h à Perros-Guirrec.
Sébastien DECAUX