Quels sont les records de douceur enregistrés au cours d’un mois de février ?
Le mois de février est le mois qui ponctue l’hiver météorologique. Rappelons que celui-ci dure 3 mois et s’étend du 1er décembre jusqu’au 28 ou 29 février.
Si des vagues de froid restent possibles au cours de ce mois (1929, 1942, 1956, 1963, 1986, 2012, 2018), il est fréquent d’observer les premières manifestations printanières, notamment au cours de la seconde quinzaine du moi (la durée du jour augmente et le soleil est plus haut qu'en début de mois).
Ainsi, la douceur actuelle qui se manifeste par des maximales de 13 à 16° sonne comme un avant-goût de ce que l’on observe en général en mars. Cette douceur n’est pas exceptionnelle, même si à la mi-février les maximales moyennes se situent plutôt entre 10 et 11°C.
Nous sommes actuellement assez loin des records de douceur établis au cours d’un mois de février. Ces derniers datent le plus souvent de février 2019. Ainsi, le 27 février 2019, le thermomètre affichait 10 degrés de plus que les seuils de saison. On relevait : 20.7°C à Brest, 20.9°C à Rennes, 21.8°C à Saint-Brieuc, 22.4°C à Lannion, 22.6°C à Nantes, 22.7°C à Guer, 23°C à Carhaix !
Les records sont moins élevés sur le littoral sud breton (18.4°C à Lorient) car c’est par un contexte de flux de sud-est que le thermomètre grimpe le plus haut. Or, par flux de sud-est, le littoral sud est exposé à de l’air océanique plus frais (la température de l’eau affiche généralement 9 à 10°C en cette période de l’année). En revanche, en progressant vers le nord cet air se réchauffe sous l’action du soleil d’où des records plus élevées sur le nord de la Bretagne. Les reliefs du Centre-Bretagne peuvent également provoquer du foehn : l’air se comprime après avoir escaladé les Montagnes Noires, les Monts d’Arrée, le Pays de Brocéliande ou le Mené. Il arrive plus chaud sur la partie nord de la Bretagne.